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mardi, août 15, 2006

«Would an independent Quebec be a friend to terrorists ?»


Attachez votre turban avec de la broche, après Adolf Bouchard, voici Oussama ben Boisclair

Biz
Membre du groupe Loco Locass

Édition du mardi 15 août 2006


Ainsi si Céline est antisémite pis qu'icitte on est franco, Ipso facto, on se mérite le titre d'ostie de fachos. Tout ça m'irrite, surtout qu'on oublie vite qu'en Ontario, Les plages un jour furent interdites aux juifs, aux chiens pis aux négros. Dans l'ordre pis texto -- Loco Locass, La Censure pour l'échafaud



Lorsqu'ils perçoivent les spécificités culturelles québécoises (qui nous distinguent par-delà tout statut politique), les Canadiens les considèrent au mieux comme de gentilles curiosités qui égaient la fédération, au pire comme d'immondes anomalies à laminer. Le conflit au Liban révèle un exemple des abyssales différences entre Canadiens et Québécois. Selon les sondages, nous serions ici plus nombreux que dans le ROC à trouver que le gouvernement d'Israël exagère en bombardant des civils libanais pour éradiquer une organisation terroriste.

Cet écart de perception a fourni à la journaliste du National Post Barbara Kay l'occasion de tartiner son fiel sur le dos des Québécois. Dans un article intitulé «The rise of Quebecistan», elle reproche aux chefs souverainistes Duceppe et Boisclair d'avoir participé à une marche pour la paix qui a rassemblé 15 000 personnes à Montréal le 6 août dernier. Puisqu'on y a aperçu quelques drapeaux du Hezbollah, elle déduit que cette manifestation était anti-israélienne et proterroriste.

En fait, pour la correspondante du Post, le réel est très simple : tous ceux qui n'appuient pas inconditionnellement les actions du gouvernement israélien sont antisémites et proterroristes. Et Mme Kay de conclure avec un sombre trémolo dans le clavier : «Would an independent Quebec be a friend to terrorists ?»

Discréditer l'indépendance


Les fédérés ne savent plus comment discréditer l'indépendance aux yeux des Québécois. La dernière flèche de leur carquois est aussi pathétique que minable : associer l'élite souverainiste aux idées les plus ignobles. Dans les journaux canadiens, le gène maléfique des souverainistes mute selon les époques. En 1976, Lévesque et sa bande étaient communistes. En 1995, Bouchard était un nazi. Onze ans plus tard, Duceppe et Boisclair soutiennent les terroristes.

L'ennemi évolue, mais c'est toujours la même logique d'épouvantail extrémiste. Mené par de tels chefs, que serait un Québec indépendant sinon un nouveau terreau à terroristes en terre d'Amérique ?

J'exagère ? L'original est encore mieux. «Think about what this would mean if Quebec ever were to become independent, and detached from the leadership of politicians who know the difference between a democracy and a gang of fanatical exterminationists.»

On se croirait dans Bon cop, bad cop, tellement la caricature est grossière.

Heureusement, les lumières canadiennes révèlent au grand jour l'émergence de ce sombre Quebecistan : «Complacent Canadians think it can't happen here. It won't if our political class takes its cue from the principled Stephen Harper rather than the shameless Quebec politicians who led that pro-terrorist rally.» Saint Stephen, délivrez-nous de nos démons !

Ce pourrait être drôle si Mme Kay était une illuminée engagée par un mensuel évangéliste albertain. Mais elle travaille pour un quotidien national, dont l'éditeur a défendu les propos en affirmant que le Québec avait une longue histoire antisémite. Parce qu'elles sont partagées plus ou moins tacitement par de nombreux Canadiens, les élucubrations de Kay (aussi farfelues soient-elles) méritent qu'on y réponde sérieusement.

La paix d'abord

Rappelons que la marche à laquelle ont participé Duceppe et Boisclair était en faveur de la paix au Moyen-Orient. Elle rassemblait des personnes de toutes allégeances : des Québécois juifs, des Québécois dits de souche, des Québécois arabes, des souverainistes et des fédéralistes (à moins que Denis Coderre n'ait viré son capot au cours de l'été).

Même s'ils ont été hués par une certaine partie de la foule, Duceppe et Boisclair ont clairement (et avec raison) rappelé le droit d'Israël à se défendre. À ma connaissance, aucun discours de ces deux hommes ne contient la moindre parcelle d'antisémitisme ou de racisme, et ce, tout simplement parce que les chefs souverainistes sont à l'image de l'immense majorité des Québécois : ouverts, pacifistes et respectueux des différences.

C'est tout de même curieux que la droite canadienne perçoive les Québécois comme des sympathisants islamistes radicaux alors qu'elle dénonce leur manque de tolérance religieuse au sujet du kirpan à l'école. Quoi qu'il en soit, il semble que les Québécois traînent le boulet d'un lourd passé antisémite, qui expliquerait notre sympathie envers les Arabes. Cela nous a tellement été répété qu'on a fini par le croire.

Dans une lettre ouverte au quotidien Le Devoir, l'historien Michel Gaudette imputait ce prétendu antisémitisme aux relents de catholicisme qui subsisterait dans notre inconscient collectif. Cela me semble un peu court. C'est oublier que les croisés catholiques ont aussi massacré des Arabes au nom de leur foi. Au Québec comme ailleurs, la religion catholique a souvent été intolérante envers l'autre.

Affaire de langue

Je ne suis pas historien, ni politologue, mais Montréalais depuis presque dix ans. C'est à ce titre que je vais tenter une hypothèse pour expliquer en partie les nuances qui distinguent les Québécois des autres Nord-Américains dans leur interprétation du contentieux arabo-israélien.

Au Québec, l'indigestion religieuse des années soixante nous a rendus allergiques à toute forme de foi dans la sphère publique, qu'elle soit catholique, juive ou musulmane. Je postule donc que ce n'est pas la religion qui influence nos positions mais la langue. À Montréal, tout le monde connaît au moins un Arabe. Que ce soit au restaurant, dans un taxi ou à l'épicerie, on peut discuter avec eux parce qu'ils parlent français. Et de quoi croyez-vous qu'on parle ces temps-ci ? Je ne dis pas qu'on nous lave le cerveau mais que nous sommes exposés à une autre vision.

La communauté juive a fait le choix de la discrétion et de l'anglophilie (hormis les Séfarades, qui sont francophones). C'est son droit le plus strict. Mais elle ne doit pas s'étonner que les Québécois comprennent mieux le point de vue des Arabes francophones. Pour exposer ses positions, la communauté juive doit faire un effort pour apparaître en français aux Québécois. Après tout, elle le réussit très bien en anglais avec les Canadiens.

Et puis, une fois pour toutes, ce n'est pas parce que les Québécois se montrent sensibles aux malheurs des civils libanais qu'ils sont antisémites. Ce n'est pas malsain de critiquer un gouvernement qui perd tout sens de la mesure, c'est un devoir. Un devoir qui incombait notamment au Canada du temps de Pearson et de Trudeau. Un devoir qui échoit maintenant au Québec, minuscule -- et désormais unique -- contrepoids à l'hégémonie de la pensée anglo-saxonne en Amérique.

Madame Kay, vous prétendez redouter l'émergence d'une république totalitaire et obscurantiste au Québec. N'ayez crainte, la nuance se porte très bien ici. Par contre, à votre place, je m'inquiéterais davantage de la vassalité inconditionnelle du Canada à l'Empire états-unien. C'est que le bigot W n'est pas réputé pour la subtilité de sa gouvernance.

Un conseil en terminant. Vous cherchez des terroristes ? Commencez donc par nettoyer votre cour. Aux dernières nouvelles, c'est à Toronto que se terrait la terreur.


Liens direct à l'article de "Madame Kay" dans le National Post, a fine free enterprise of CanWest Global.

Liens à Loco Locass, un band qui en vaut plus que la peine.

Photo: Mathieu Roy à royimages.tv

samedi, août 12, 2006

Fresh Israel raids after UN vote


Israel's military says it has begun "broadening" a ground offensive in Lebanon - hours after the UN Security Council voted for a ceasefire plan.

read more on the bbc website

L'antisémitisme ou avoir les yeux ouverts?


L'aveuglement de l'Occident et le cas d'Israël

Robert Bernier
Physicien

Édition du samedi 12 et du dimanche 13 août 2006

Le texte d'Irwin Cotler, paru dans Le Devoir du mercredi 9 août, prétend nommer, comme le veut son titre, «les causes profondes derrière le brouillard de la guerre» du Liban lorsqu'il dénonce l'antisémitisme génocidaire du Hezbollah.

Au temps de la guerre froide entre les États-Unis et l'URSS, dès qu'un intellectuel tentait de lever la tête pour condamner l'existence de camps de concentration en URSS, on le reprenait, non pas sur les faits, qui étaient indéniables, mais sur sa réaction émotionnelle teintée, disait-on, d'anticommunisme primaire. Il fallait surtout ne pas regarder les faits, qui remplissent désormais les pages du livre noir du communisme. On est dans le même scénario ici, en ce qui concerne Israël. Ne regardez pas les faits qui s'accumulent depuis plus de 60 ans, regardez en vous-mêmes, battez votre coulpe, purifiez-vous de votre antisémitisme primaire.

Je vois dans la situation actuelle la même entreprise d'aveuglement de l'intelligentsia occidentale qui conduira, à plus ou moins long terme, à une profonde désillusion. Je discerne cet aveuglement notamment dans un passage du texte de M. Cotler dans lequel il refuse de pousser plus loin l'analyse des faits.

Il rapporte correctement que les attaques du Hezbollah au Liban se sont poursuivies continuellement, pour ne pas dire quotidiennement, depuis 2000. Alors pourquoi, cette fois-ci, fallait-il réagir en déclenchant une guerre totale non pas contre le Hezbollah, mais bien contre le Liban ? Et c'était au lendemain du déclenchement d'une attaque rageuse et destructrice contre les populations civiles et les infrastructures de Gaza, ne l'oublions pas. C'était, surtout, au lendemain d'un accord historique entre le président de la Palestine et les dirigeants du Hamas, un accord par lequel le Hamas faisait enfin les premiers pas dans une voie qui allait le mener, tout comme l'OLP 17 ans plus tôt, vers la reconnaissance d'Israël.

Son analyse des faits, s'il l'avait poussée plus loin, aurait pu conduire M. Cotler à voir que la guerre d'agression déclenchée par Israël n'avait d'autre but que de rendre à jamais intenable pour le Hamas la position modérée à laquelle il venait de se commettre. Israël aurait alors fini par être obligé de négocier l'application concrète des accords d'Oslo et de la résolution 242 de l'ONU à laquelle M. Cotler appelle. Cette résolution, rappelons-le, exige le retrait d'Israël derrière les frontières occupées depuis la guerre de 1967.

La réalité, et la cause profonde de tous ces conflits récurrents, c'est le refus d'Israël de rétrocéder quelque territoire que ce soit. Au contraire, au fil des années, Israël a étendu ses colonies illégales, qu'il vient maintenant d'enclore derrière un mur de pierre.

Histoire d'intransigeance

L'histoire d'Israël a sans cesse été marquée par l'intransigeance. Israël accède à l'existence après une déclaration unilatérale d'indépendance, le 14 mai 1948, en flagrante contravention avec la résolution 181 de l'ONU qui exigeait un minimum de deux mois de négociations. Ici, la patience et la résolution de négocier de bonne foi auraient dû s'imposer au peuple d'Israël, auquel la communauté internationale s'apprêtait à donner des terres parmi les meilleures de la Palestine. Au contraire, c'est par un déni des recommandations de l'ONU et par une politique du fait accompli qu'Israël est venu au monde. Et cela n'a pas cessé depuis.

Beaucoup de temps a passé et il devrait être évident pour tous, désormais, qu'on ne reviendra jamais en arrière là-dessus. Israël est là pour demeurer. L'ancien président de l'OLP, le défunt Yasser Arafat, a mis sa tête sur le billot depuis 1988 et reconnu officiellement l'existence d'Israël. Il a entraîné son peuple sur la voie de négociations ardues et asymétriques avec Israël, puissance occupante.

L'apogée de ces négociations s'est présenté lors des fameux accords d'Oslo entre Arafat et Itzhak Rabin en 1993. Ces accords devaient mener à la création officielle du gouvernement palestinien et au désengagement des troupes d'Israël de Gaza et de la Cisjordanie. L'avènement d'un État palestinien et le retour à une vie décente, hors des camps de réfugiés, c'était ce qu'Arafat avait promis à son peuple en échange de l'acceptation de l'existence d'un Israël occupant 78 % de terres et de maisons qui avaient appartenu aux Palestiniens auparavant.

Tout l'extrémisme actuel du Hamas et du Hezbollah vient de ce qu'Israël n'a jamais permis que cela arrive, n'a jamais permis qu'Arafat livre ne serait-ce que cela. À commencer par l'assassinat de 29 Palestiniens par un colon israélien dans la mosquée d'Hébron au début de 1994 et les représailles terroristes qui en ont découlé, l'assassinat d'Itzhak Rabin par un étudiant religieux d'extrême droite, l'accélération des activités de colonisation, l'exigence par Éhoud Barak de nouvelles clauses ou interprétations qui remettaient en cause les accords d'Oslo, les nombreuses élections, il s'est toujours présenté une bonne raison pour qu'Israël ne remplisse pas ses obligations.

La bonne foi

On a beaucoup reproché à Yasser Arafat de n'avoir pas négocié de bonne foi à Camp David en 2001. Aveuglement des plus profonds, encore là. Il faut se rappeler le contexte. En 2001, des élections se préparent (encore une fois) en Israël. Ces élections suspendent (encore une fois) l'application des accords d'Oslo. Éhoud Barak traîne dans les sondages loin derrière qui ? Ariel Sharon.

Barak contraint Arafat à accepter des renégociations sur des clauses déjà acceptées par Israël. Ces négociations seront menées sous les auspices du président américain Bill Clinton, qui s'apprête à quitter le pouvoir. Voilà un président qui ne pourra pas miser sur l'enthousiasme du futur gouvernement américain à faire respecter tout accord qui résulterait des négociations de Camp David. Et Arafat devrait en plus négocier avec un Éhoud Barak dont on sait déjà qu'il va perdre les élections et sera remplacé par un Ariel Sharon -- dont la visite provocatrice sur l'esplanade des Mosquées a déjà déclenché la deuxième intifada -- qui ne cesse de répéter durant la campagne électorale qu'il ne se sentira lié par aucun accord signé par son prédécesseur...

On demande à Arafat de négocier dans ce contexte deux points majeurs : Jérusalem et le retour des réfugiés palestiniens en Israël. Voici donc la situation : on demande au négociateur en chef des Palestiniens, Yasser Arafat, de jeter sur la table ses meilleures cartes mais en l'assurant d'entrée de jeu qu'on ne lui donnera rien en retour et que ses avancées devront servir de prix d'entrée de base pour une prochaine ronde de négociations. Vous connaissez un homme d'État responsable qui aurait accepté pareil marché de dupes ? Moi, non.

Livre noir à écrire

Intransigeance d'Israël, tout au long de cette longue histoire. Voilà le constat qui devrait s'imposer à nous. Et aveuglement honteux en Occident face à cette intransigeance, un aveuglement qui me rappelle les mots de Jean-François Revel dans son livre La Tentation totalitaire. Revel parle de la réaction des intellectuels occidentaux face aux révélations de L'Archipel du Goulag. Il rappelle qu'on avait assisté à la même réaction, 20 ans plus tôt, lorsque les premiers échos de l'existence des camps de concentration soviétiques étaient parvenus jusqu'en Europe occidentale : «[...] une polémique entre Sartre et Camus, dans laquelle Camus avait raison et Sartre eut le dessus [...] Si, en effet, la gauche non communiste avait rappelé, examiné et analysé le passé, comme c'eût été le devoir de responsables politiques à la hauteur de leur tâche, et d'intellectuels à la hauteur de leurs prétentions, [...] elle n'eût pu alors soutenir longtemps la fable des "exceptions fâcheuses", et des "déviations corrigées", ni échapper à la conclusion que ces divers moments formaient, reliés ensemble, une trajectoire historique ferme et claire.»

La trajectoire historique d'Israël est ferme et claire, comme les faits accumulés depuis 1947 le prouvent amplement.

La communauté internationale doit se réveiller. L'une des grandes injustices de notre époque continue à se dérouler devant nous et entraîne, protégée derrière le double standard de nos analyses politiques selon qu'on se tourne vers les actions et responsabilités d'Israël ou celles du monde arabe, un flot ininterrompu de catastrophes humaines où les perdants sont massivement du côté du monde arabo-palestinien.

Il faut trouver un moyen de ramener Israël à l'intérieur du royaume du droit, lui qui rejette systématiquement toute résolution de l'ONU, toute Convention de Genève, de même, on le sait bien, que le Traité de non-prolifération nucléaire. Une forme de boycottage comme celle qui fut imposée à l'Afrique du Sud, sous l'impulsion de l'ancien premier ministre Brian Mulroney, doit être imposée à Israël.

Condamner le terrorisme, oui, j'en suis. Mais il y a ici, derrière cette acceptation inconditionnelle de tout ce que fait Israël, les causes d'un désespoir et d'une colère du monde arabe qui forment le meilleur terreau du terrorisme. Si l'Occident perdure dans cet aveuglement, il faudra dans quelques décennies, couverts de honte que nous serons alors, écrire Le Livre noir de l'Occident au Proche-Orient.

vendredi, août 11, 2006

L'intifada au Québec


Le temps est venu au Québec de se départir, finalement, de son maître de toujours, la peur. Fini le temps ou l'on doit laisser un autre parler en notre nom. Car l'autre ne parle que de guerre, que d'argent, que d'esclavage des peuples. Et nous devons aussi arrêter d'attendre pour les plus vieux de nous montrer le chemin car ils ne savent plus montrer que le chemin de la luxure et de l'avarice. Non mes frères québécois, nous devons commencer maintenant notre intifada politque. Le mouvement social est bien en marche sur ce continent beaucoup plus au sud bien sûr mais il est bien encré depuis toujours ici-même au Québec. Bien sûr, je parle de briser les ponts avec le Canada. Un continent a lui tout seul qui nous a bien aidé en autant qu'on se la fermait et qu'on marchait bien en ligne! Mais je parle aussi d'un nouveau contrat social au Québec, fait par les Québécois, nouveaux comme anciens, et qui répond à une nouvelle réalité, à la seule réalité.

Alors, nous devont rassembler immédiatement les penseurs et les faiseurs sous la banière première de la paix. Nous devons renoncer à posséder une armée autre que celle des Nations-Unis. Nous devons mettre sur pied une force d'attaque diplomatique prête à être déployer à tout moment dans les pays concernés. Une telle force doit être formé de gens ayant la capacité intellectuelle et diplomatique pour rapprocher des gens d'ethnies, de religions et de cultures différentes. Le Québec représente un bassin culturel unique de par son étendu et sa qualité. Les membres devront être choisis bien sûr pour leurs qualifications en matière de langues étrangères, d'éducation politique, historique et diplomatique mais surtout pour leur croyance en la paix. Il est grand temps de renouveler notre réputation internationale!


Pour atteindre la paix, il est impératif de foutre à la porte les politiciens avares et menteurs. Je parle ici des deux côté de la droite bien sûr: le bon vieux PQ et les mauvais vieux Libéraux! Je considère que la voie du futur au Québec revient au nouveau adbuster.org.

Le droit à l'énergie est aussi un droit humain de base, comme le droit à l'eau potable. Certain seront surpris de voir ces deux droits fondamentaux dans un liste visant le Québec, et bien réveillez vous merde! Nos rivières sont de plus en plus polluées et de moins en moins protégées comme nos parcs. J'imagine que le project Mont Orford en a finalement réveillé plus d'un! Il est grand temps! Notre eau douce est pompée gratuitement par des multinationales de l'eau et re-vendu au pauvre peuple qui a peur que son eau ne soit plus potable à la maison. Malgré leurs profits énormes, ces compagnies sans scrupule utilisent même des plastiques de mauvaise qualité dans la confection de leurs bouteilles ce qui amène une dissolution des polymères dans la belle eau de robinet qu'elles nous vendent... mais c'est une autre histoire. Ce qui nous intéresse encore plus, c'est l'hydro-électricité! Cette belle énergie en grande partie propre est une richesse québécoise inestimable. Pourtant, on y met un prix depuis longtemps et dernièrement, le pris monte... pour tous! On est tous pour l'efficacité et je me dis même qu'on devrait la vendre à l'extérieur cette électricité propre. Pourtant, on ne peut s'empêcher que de questionner les motifs derrière les hausses de tarifs:
[...]En fait, il n'est pas nécessaire d'être grand clerc pour comprendre que si l'on n'hésite pas à nager ainsi en pleine contradiction, c'est qu'il faut à tout prix assurer un marché pour le gaz naturel qui proviendrait du terminal méthanier que Gaz Métro veut construire à Lévis, à environ un kilomètre de l'Île d'Orléans, avec ses partenaires étrangers du consortium Rabaska.[...] -- Le Devoir, édition du mercredi 2 août, Georges H. Blouin, Sylvie Brousseau, Louis Duclos.


Donc, l'electricité doit être et doit rester une entreprise québécoise à but non lucratif. Les prix énergétiques au Québec doivent être immédiatement harmoniser de sorte qu'une hausse des tarifs d'électricité doivent être accompagné d'une hausse comparable des prix du gaz naturel. Les profits doivent revenir, tous, au Québécois. C'est à dire que la compagnie d'État qu'est Hydroquébec ne doit plus recourir aux compagnies privées pour concevoir et réaliser des projets énergétique et puis de bénéficier de la vente au Québécois. Ceci doit devenir dès maintenant un principe de base dans l'hydroélectricité, l'éolien, et tout autres projet électrique. Le prix coutant doit être connu et clair pour l'ensemble du peuple et la différence entre ce prix et le prix de vente doit être disponible en tout temps pour l'amélioration de l'efficacité énergétique domiciliaire sous forme de subventions. Fini la vente du droit d'exploitation de notre vent aux compagnies Américaines!

Le droit à l'information passe aussi par la globalisation et la solidarité des peuples. Le gouvernement Québécois ne peut plus retarder l'adoption de standards ouverts et gratuits en informatique en ce qui concerne ses logiciels gouvernementaux. Nombreux gouvernements ont déjà exigé que tous programmes utiliser par leurs employés puissent faire l'object d'audit. Les standards "open source" sont disponibles maintenant, à moindre coûts et permettent une fois de plus la création d'une expertise locale qui peut prévenir les erreur ou, au moins, en diminuer l'impact lorsque des problèmes surviennent, exemple les dernières élections municipales électroniques. L'internet doit faire parti du droit fondamental à l'information. Il n'existe aucune raison pour que la converture sans fil devienne gratuite pour tous les citoyens urbains dès aujourd'hui. Encore une fois, nos gouvernement affiche un retard par rapport aux niveau international sur ce sujet. De plus, l'internet de base devra faire l'object de législations rigoureuses pour en amener la gratuité au plus vite. Ceci devra être suivit de projects gouvernementaux ambitieux pour garnir chaque maison québécoise d'un ordinateur personnel de base pour en assurer l'adoption universel. Ceci peut-etre fait a des coûts modiques comme en témoigne des projects très ambitieux comme le "one laptop per child project" .

Ceci doit être accompagné immédiatement par une refonte des lois sur les brevets et les droits d'auteurs au Québec. Au moment où notre population vieillit, on se fait vendre par des escrots sans scrupules des médicaments quelquefois sans effets bénéfiques à des prix sans cesse grandissants. Ceci à un moment où la liberté en recherche en santé et en pharmaceutique ne dépend plus que de du financement privé. Nous devons donc aujoud'hui permettre aux chercheurs québécois le droit fondamental à la publication des résultats et des découvertes scientifiques qu'ils soient bons ou mauvais, sans peur de représailles. De plus, ils devront avoir le droit de publier leur résultats sous une licence ouverte, qui donne droit selon les circonstances, à quiconque de fabriquer, vendre et utiliser les fruits de la recherche dans un but non lucratif. Plusieurs projects sont déjà en marche dans ce domaine, voir la "Creative Commons License". De plus, il est impératif de protéger le droit à la création et à l'innovation au Québec, mais jamais au détriment du peuple. C'est à dire que le droit de l'usager droit être redéfinit par rapport aux droits d'auteurs en termes de copies et de distribution des produits de l'art au Québec. Les formats fermés et encryptés n'ont pas réussit jusqu'à aujourd'hui à freiner le piratage tout en diminuant sans cesse la liberté en ce qui à trait à l'utilisation normal du médium. Par exemple, certains CDs vendus au Québec (salut Céline!) sont encryptés pour défendre leur copie sur un ordinateur personnel ou sur un baladeur bien que l'utilisateur est payé et acheté une licence légale. Il vous est même interdit de regarder un DVD acheté pendant un voyage en Europe puisque qu'il est encodé de telle facon qu'il est accessible que là. Bref, les grandes compagnies de musique n'ont réussit qu'à prouver à tous que leur model d'affaire était révolue et incompatible avec la réalité d'aujourd'hui. Leur chiffre d'affaire est basé sur les multiples rachats du médium digital et non plus sur la création et la vente d'art original. Dans un monde où les artiste peuvent créer et distribuer leur art eux-même, on se doit de les appuyer eux, et non pas les monopoles qui ne veulent que vendre des cds, même défectueux.

La marche n'est pas si haute, on doit seulement mettre le pied à terre et frapper fort! Les droits fondamentaux doivent reprendre le dessus sur l'avarice sans borne! C'est l'intifada qui commence.

S.V.P. ajoutez-vous même à cette liste. Quel est votre vision du Québec d'aujourd'hui et quelle direction devons nous prendre? Par exemple, que pensez-vous du rôle que doivent jouer les médias d'information au Québec et en particulier les journaliste en tant que membre du peuple?

Nic pour pasdequartier.net

photos: Joey Gauthier