<body><script type="text/javascript"> function setAttributeOnload(object, attribute, val) { if(window.addEventListener) { window.addEventListener('load', function(){ object[attribute] = val; }, false); } else { window.attachEvent('onload', function(){ object[attribute] = val; }); } } </script> <div id="navbar-iframe-container"></div> <script type="text/javascript" src="https://apis.google.com/js/platform.js"></script> <script type="text/javascript"> gapi.load("gapi.iframes:gapi.iframes.style.bubble", function() { if (gapi.iframes && gapi.iframes.getContext) { gapi.iframes.getContext().openChild({ url: 'https://www.blogger.com/navbar.g?targetBlogID\x3d19842172\x26blogName\x3dpasdequartier.net\x26publishMode\x3dPUBLISH_MODE_BLOGSPOT\x26navbarType\x3dBLUE\x26layoutType\x3dCLASSIC\x26searchRoot\x3dhttps://pasdequartier.blogspot.com/search\x26blogLocale\x3dfr_CA\x26v\x3d2\x26homepageUrl\x3dhttp://pasdequartier.blogspot.com/\x26vt\x3d-2542560915313301320', where: document.getElementById("navbar-iframe-container"), id: "navbar-iframe" }); } }); </script>

vendredi, juillet 28, 2006

Ô Canada, land of the free and the home of the brave

on! Après une absence presque impardonnable... Je me décide enfin à me vider le coeur sur un irritant majeur : l'agenda des cons-serviteurs de M. Harper. J'avoue que j'aurais pu me manifester avant, mais je tenais à faire un bon petit bilan comme celui de l'administration John Charest. C'est surtout qu'aujourd'hui, je commence à mal «feelé», un genre de petit mal de coeur. On donne tellement de coups de roues pour tourner à droite, que je commence à croire qu'on roule juste sur deux roues. Si on ajoute le fait qu'on est peut-être même en marche arrière... on commence à faire un moyen «donut»

Bien heureux les clowns parmi vous qui se reconnu, oublié, ou tout simplement abstenu de penser au son des mélodies innocentes de la harpe...Harper... et avez voté comme les derniers des cons (ou les premiers des neo-cons). Parce que mon Dieu que le scandale des commandites c'était scandaleux, hein!!! Que dire de Harper, avec ce visage «sparkling clean» au regard vide et stérile qui a monté sa compagne autour de l'imputabilité et de la transparence... vous souvenez-vous d'un gouvernement aussi opaque?

Je pourrais prendre des heures afin d'éplucher ce qui est en train de se passer Ô Canada, mais je choisis de faire ici une courte liste de choses que vous pouvez prendre comme sujet de départ lors de vos prochaines discussions avec vos convives. Ces discussions deviendront plus importantes s'il y a des élections au Québec à l'automne. Vous aller me dire que Harper est au fédéral, mais vous ne comprenez pas le lien en ce qui se passe à Ottawa et ce que nous pouvons en faire au Québec (comme se séparer par exemple!), s'il vous plaît, demandez de l'aide.

Donc, en six mois d'administration Cons-servitrice nous avons :

  • Un beau Harper, bien en chaire, qui fait un petit «pop-up» surprise en Afghanistan pour réitéré le rôle du Canada et sont importance, dans ce conflit où le mot terrorisme est galvaudé à outrance qu'on s'est qui terrorise qui. Aller annoncer que le Canada peut être là-bas pour dix ans, sans penser que ça met le feu aux poudres et aux culs... je cherche un livre jaune qui se nomme «Politique étrangère et histoire du monde pour les nuls» pour M. McKay. Une redéfinition du rôle du Canada dans ce conflit est requise. Merci M. Duceppe pour les questions et propositions en chambre.
  • Plus aucune photo des cercueils des soldats morts en Afghanistan, et plus de drapeaux en berne non plus pour eux. Quand on est gêné de quelque chose, habituellement...
  • Un ministre des affaires étangères, Playboy McKay, qui passe des heures avec Condoleeza Rice pour en ressortir souriant, en prônant une solution musclée, non diplomatiquement orientée en ce qui concerne l'Iran. Quel «pretty boy» docile en prononçant les mots : «Miss Rice, I have always been a fan of you...»
  • Une remise en question de mariages gais... me semble que c'était réglé ça?
  • Remise en question des processus d'avortement...
  • Peines plus sévères pour les criminels... pour les jeunes aussi, et purgées avec les adultes. Avons-nous vraiment besoin d'expliquer les conséquences?
  • Une volte-face sur le Protocole de Kyoto, celui en cours, et le prochain en 2012 aussi. Non, nous Ô Canada on a un super plan qui est bien meilleur. Mais il est surtout secretet discret pour le moment. Bien content que nous nous soyons fait huer à la dernière conférence, ce tout ce que le Canada méritait.
  • Une élimination des transferts aux provinces en matière d'environnement.
  • L'abolition du registre des armes à feu. Mais pas de problème, les peines vont être plus sévères. Comme si depuis 25 ans, les études sur la réhabilitation n'avaient pas fait leurs preuves.
  • Des milliards de dollars pleuvent pour acheter des équipements militaires. Ce qui est le plus drôle, c'est que ces contrats sont majoritairement américains, sans appels d'offres, comme si on avait des transferts de fonds directs d'Ottawa à Washington.

Au moment où j'écris ces dernières lignes, Israël, le 51e état américain, procède à son invasion excessive au Liban. Je suis déçu, mais non surpris d'apprendre que les deux seuls chefs d'État à dire qu'«Israël a le droit de se défendre» sont George W. Bush et Stephen Harper. Le reste du monde semble trouver qu'il y a démesure...

Aujourd'hui, Blair et Bush formulent ensemble leur vision de ce qui se passe au Proche-Orient... Ils nous parlent de conflit local et que nous devons de comprendre «The big picture» et de comprendre «The roots or terror» dans cette région du monde. Parfait mes amis, trouvons ensemble les causes du terrorisme, les vrais! Inutile d'en faire ici l'étayage complet, mais il est sûr que l'on ne peut résumer cela à ce que Bush martèle : «terrorists are violent cold blooded killers».

Pour ceux d'entre vous qui adhèrent au discours qui veut que Harper est un bon premier ministre : «Je suis content, au moins il prend des décisions et change des choses?», je vous considère de dangereux followers mals informés. À l'instar de Bush, il fait ce qu'il dit, mais n'oubliez pas qu'il ne dit pas tout ce qu'il fait, pourquoi il le fait, pour qui ou pour quel intérêt.

À gauchement vôtre,

Sébastien pour pasdequartier.net

Le Canada et le Liban - Barbarie d'un autre siècle

Philippe Le Roux
Montréal

Édition du Devoir du vendredi 28 juillet 2006

Mais quelle est cette démocratie qui donne le droit à notre gouvernement d'appuyer en notre nom la mort et la destruction même si la population canadienne est largement contre ?


Depuis que les États-Unis ont utilisé le thème du terrorisme à l'appui de leur agressive politique de domination internationale, le monde est revenu un siècle en arrière. Il est revenu à l'époque précédant la création de la Société des nations (SDN), ancêtre des Nations unies (ONU). Il est revenu à l'époque où chaque pays se donnait le droit d'envahir ses voisins dans la souffrance et la destruction sous le moindre prétexte.

Depuis, on a tordu le bras de l'ONU pour envahir l'Afghanistan dans lequel on n'a pas traqué Ben Laden, ancien protégé de la CIA, mais on a bombardé le pays, semant mort et désolation pour laisser la population dans un désarroi pire que sous le régime des Talibans. Ces mêmes Talibans qui avaient été mis en place par l'Occident pour bloquer l'influence soviétique dans le pays. Le Canada était complice du soutien aux Talibans à l'époque soviétique, et aujourd'hui il fait partie de ceux qui tuent et rasent au nom d'un illusoire mieux-être.

Ensuite, cela a été l'Irak, agressé unilatéralement sous des prétextes qui se sont tous révélés être des mensonges (lien avec Al-Qaida, armes de destruction massive). Là encore, on a détruit un pays et ses infrastructures, on a tué, violé, bombardé, torturé des centaines de milliers de civils.

Le Canada s'est fait complice de ces atrocités en ne dénonçant pas cet affront à l'autorité de l'ONU, en ne s'opposant pas au viol des traités internationaux, en soutenant par en arrière l'armée étasunienne pour qu'elle puisse tuer, emprisonner et conquérir.

Le tour du Liban

Aujourd'hui, c'est le Liban qui est agressé et bombardé parce que deux soldats y ont été arrêtés. Là encore, le Canada s'est rangé du côté de l'agresseur, soutenant l'agression d'un pays en paix par un pays qui ne vit que de la guerre.

J'ai honte d'être canadien, honte de faire partie d'un pays qui vante la guerre, la destruction et la mort au lieu de semer la paix, la solidarité et le développement. Un pays qui prend partie pour celui qui tue ses citoyens, qui fait le tri entre les bons Canadiens (les naturalisés) et les mauvais (les résidents permanents) quand il s'agit de décider ceux qui auront la vie sauve. Car la vie a une valeur au Canada, mais cette valeur diffère selon votre passeport; le colonialisme resurgit des racines canadiennes.

Comparons avec Cuba

En septembre 1998, le gouvernement des États-Unis a fait arrêter cinq Cubains qui avaient infiltré des réseaux terroristes pour empêcher des attentats anti-cubains, comme celui qui en août 1997 à tué à La Havane le jeune Montréalais Fabio Di Celmo. Ces cinq Cubains ont passé jusqu'à 17 mois en cellule d'isolement et sont maintenus en prison même si la justice étasunienne (Cour d'appel d'Atlanta) et le groupe de travail sur les détentions arbitraires des Nations unies ont déterminé qu'ils avaient été condamnés dans un procès inique.

Est-ce que le Canada soutiendrait un bombardement des États-Unis par Cuba au prétexte que cinq «soldats» cubains y sont séquestrés depuis huit ans ? Est-ce que le Canada estimerait que raser la Floride serait une réponse mesurée de Cuba au terrorisme anti-cubain qui sévit à Miami et qui a déjà fait plus de 3000 victimes dans l'île ? Non, bien entendu, Cuba est un pays qualifié de non démocratique, et n'a donc aucun droit selon nos autorités diplomatiques.

Mais quelle est cette démocratie qui donne le droit à notre gouvernement de soutenir en notre nom la mort et la destruction, même si la population canadienne est largement contre ? Heureusement que Cuba ne bénéficie pas de cette arrogante démocratie; c'est probablement pour cela que Cuba n'envoie pas de bombes, ne sème pas la mort mais envoie plutôt à travers le monde des médecins (30 000), des professeurs et des entraîneurs sportifs pour semer la santé, la paix, l'alphabétisme, les seules armes qui permettront d'en finir un jour avec la barbarie des États-Unis et de ses valets canadiens et israéliens. [...]